Bruno Lemaitre
Bruno Lemaitre, Docteur en génétique, a effectué son travail de thèse avec Dario Coen à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris) sur la transposition de l’élément P chez la drosophile. Il a ensuite rejoint le laboratoire de Jules Hoffmann (CNRS, Strasbourg) comme chargé de recherche, où il débuta alors une dissection génétique de la réponse anti-microbienne chez Drosophila. L’un de ses premiers travaux démontra que le récepteur Toll et sa cascade d’activation sont des composants essentiels de la réponse immunitaire chez cette mouche (Lemaitre et al. (1996), Cell 86:973). Ce fut un travail pionnier dans le domaine de l’immunité innée, qui permit ensuite l’identification des récepteurs Toll-like comme des médiateurs cruciaux de l’immunité innée chez l’homme. En 1998, Bruno Lemaitre a créé son propre groupe au Centre de Génétique Moléculaire du CNRS de Gif-sur-Yvette, et il est depuis 2007 Professeur à l’Ecole Polytechnique de Lausanne (EPFL). Son laboratoire utilise la drosophile comme modèle de recherches dans le domaine de l’immunité innée et des interactions hôte-pathogènes.
Claudine Neyen
Claudine Neyen, Docteure en immunologie, a effectué sa thèse avec Siamon Gordon à l'Université d'Oxford, sur les macrophages et leurs récepteurs immunitaires innés. A Oxford, elle a enseigné l'immunité innée au niveau Bachelor. Après sa thèse, elle a rejoint le groupe de Bruno Lemaitre à l'EPFL pour étudier les interactions hôte-pathogène chez la mouche du vinaigre, et a notamment découvert un mécanisme qui permet au système immunitaire inné de différencier entre bactéries vivantes, dangereuses, et bactéries mortes, inoffensives. De 2015 à 2020, Claudine Neyen a enseigné l'écriture scientifique à l'Université de Bâle. De 2020 à 2024, elle a été coordinatrice de programme à l'École doctorale des sciences de la vie, et depuis 2024, Claudine est coordinatrice de programme, École de médecine translationnelle, Faculté de médecine de Mannheim
Adrian Duval
Adrian a étudié la médecine à l'université de Lausanne (UNIL) et entreprend actuellement une thèse MD-PhD en biologie moléculaire. Son travail analyse les effets du jeûne de courte durée sur les thérapies ciblées du cancer, comme les les inhibiteurs des tyrosine-kinases. En plus de son travail au laboratoire, Adrian a développé un intérêt important dans l'enseignement de la médecine et de la biologie. Il travaille pour la faculté de biologie et de médecine (FBM) de l'Université de Lausanne en tant que coordinateur d'exercices et examens pratiques pour les étudiants en médecine et collabore avec le Prof. Lemaître à l'EPFL dans le but de développer un MOOC sur les principes et mécanismes de l'immunité et leurs applications médicales